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Ouvrir le restaurant de vos rêves

Spinach restaurant founder

Depuis toujours, Mélissa Harwood adore les légumes. Son restaurant Spinach est la concrétisation d’un rêve. Comment a-t-elle su qu’il était temps de se lancer ?

East Dulwich est une banlieue coquette du sud de Londres. C’est là que Melissa Harwood a ouvert son formidable restaurant centré sur les légumineuses, Spinach. Dès ses débuts dans l’hôtellerie, Mélissa a toujours eu l’ambition d’ouvrir son propre restaurant. Pouvoir le faire au bon moment était une autre affaire.

Si son entreprise de rêve s’avère une réussite (elle songe déjà à ouvrir une deuxième et une troisième enseignes), elle a tout de même pris le temps de nous raconter pourquoi il est si important, selon elle, d’encourager les PME, de nous parler de son envie de créer des plats de qualité pour tous et du rôle des réseaux sociaux dans la croissance de son entreprise.

Présentez-nous Spinach. D’où vient le nom de votre entreprise ? Que faisiez-vous avant de vous lancer ?

Avant Spinach, je travaillais pour le caviste Corney and Barrow. J’ai démarré comme assistante de direction stagiaire, puis j’ai gravi les échelons année après année : assistante de direction adjointe, assistante de direction générale, responsable des ouvertures et enfin responsable opérationnelle. C’était un travail passionnant, au sein d’une société qui m’a beaucoup appris. Cela m’a bien préparée au lancement de Spinach.

Le nom Spinach, épinard en anglais, est le point de départ de mon obsession pour les légumes. Tous les repas que je sers contiennent des épinards. Il y en a toujours dans mon réfrigérateur. Mes amis avaient pour habitude de dire que si j’avais un bébé, il s’appellerait épinard. C’est comme ça que Spinach est né.

Comment avez-vous su que l’ouverture d’un restaurant était le projet qui vous convenait ?

C’est quelque chose que j’ai toujours voulu faire. J’ai commencé à travailler dans l’hôtellerie à quinze ans, dans les cuisines et en tant que serveuse. Déjà à 19 ans, je disais à ma mère que je voulais ouvrir un restaurant. Elle me répondait toujours que c’était trop tôt, que je devais encore acquérir de l’expérience. Quand j’ai quitté Corney and Barrow, j’ai appelé ma mère pour lui dire, une fois de plus, que je voulais ouvrir un restaurant. Et cette fois-ci, elle m’a dit : « Oui, je crois que c’est le moment ». Et voilà ! Je n’ai jamais regretté ma décision !

Qu’est-ce qui a inspiré votre menu centré sur les légumes ?

Ma coloc avait reçu le livre Plenty, d’Ottolenghi, pour Noël. Je me rappelle l’avoir parcouru et avoir trouvé les photos très belles. J’ai commencé à créer les recettes et j’ai adoré les saveurs. C’est de loin le meilleur livre que j’aie jamais lu. Cet ouvrage a complètement transformé ma vision de la nourriture et de la cuisine.

Quelle importance accordez-vous au fait de travailler avec des produits de la région ? Produisez-vous certains de vos légumes vous-même ?

Il est fondamental que les petites entreprises locales s’entraident ! Si nous ne le faisons pas, personne ne le fera pour nous. Nous nous fournissons autant que possible auprès d’entreprises locales. Si ces entreprises se développent, je continuerai à me fournir chez elles afin de conserver une production locale.

J’adorerais faire pousser mes propres légumes, mais j’habite à Londres et comme beaucoup de personnes, j’ai un tout petit appartement. J’ai fait une demande de location de parcelle municipale. Je suis 97e sur la liste d’attente depuis deux ans maintenant, mais je ne désespère pas ! Nous essayons toujours d’utiliser les ressources disponibles dans les parcs des environs. En ce moment, il y a de très bonnes mûres et fleurs de sureau.

Vous avez depuis peu ajouté Spinach sur Deliveroo et Uber Eats. Pourquoi cette décision ? Cela a-t-il changé votre manière de travailler pour répondre à la demande ?

Nous souhaitions donner de l’envergure à notre marque pour en faire une expérience gustative disponible toute la journée, sans regret. Uber Eats et Deliveroo répondaient parfaitement à ce projet. Nous sommes en mesure de proposer une alternative de qualité au repas cuisiné à la maison pour les personnes qui n’ont pas non plus envie d’une pizza ou d’un hamburger. Jusqu’à maintenant, tout s’est très bien passé. Nous n’avons pas vraiment eu à changer quoi que ce soit pour utiliser ces plateformes, si ce n’est que nous produisons davantage de repas !

Quel rôle joue la marque pour une petite structure ? Comment est-ce que MOO vous aide à mettre au point votre image de marque ?

Le fait d’avoir une image de marque solide joue un rôle très important pour mon activité. Ma marque, c’est ma réputation et au cœur de cette réputation, il y a le bouche-à-oreille de mes clients réguliers satisfaits de mes services et des repas qu’ils consomment.

Lorsque Spinach ouvrira sa deuxième, puis sa troisième enseigne, la reconnaissance de la marque et ses standards joueront un rôle d’autant plus prépondérant. MOO m’a permis de traduire mon image de marque moderne et solide sur ma Carte de Visite idéale. J’adore mes cartes !

  • Spinach restaurant business cards
  • Spinach restaurant business card
  • Spinach restaurant business cards

Vous êtes très présente sur le web. Pourquoi cet aspect a-t-il tant d’importance à vos yeux ? Les réseaux sociaux contribuent-ils à l’expansion votre entreprise ?

Les réseaux sociaux constituent la meilleure publicité gratuite imaginable, pour une entreprise comme la mienne. Plus vous avez d’abonnés, plus vous avez de vues et cela génère directement de l’intérêt pour le restaurant. C’est d’autant plus bénéfique lorsque mes abonnés ont participé à mon aventure.

J’ai eu des réactions très positives de la part des blogueurs culinaires. Ils ont été nombreux à se rendre chez Spinach et à faire la promotion de la marque auprès de leurs propres fans.

Nous faisons de plus en plus souvent appel aux blogueurs pour des campagnes uniques ou des événements spéciaux.

Quel est l’enseignement principal que vous avez tiré de cette expérience de création d’entreprise ?

Certains jours, il a été difficile de me lever le matin et de me motiver toute seule. Lorsque l’on est à son compte, on peut se sentir un peu seul et la tâche peut paraître ardue. Souvent, il m’est arrivé de savoir que je faisais les choses mal, mais aussi de savoir que mal m’y prendre était pour moi la seule façon de comprendre la bonne méthode.

Cette zone trouble a été étonnamment instructive.

  • Spinach restaurant
  • Spinach restaurant
  • Spinach restaurant

Selon vous, quels sont les grands défis des petites entreprises à l’heure actuelle ?

J’aimerais que les institutions à tous les niveaux facilitent davantage la vie des petites entreprises. Nous avons accusé le coup des changements récemment apportés à la cotisation foncière et aux salaires minimums. D’autre part, il est de plus en plus difficile d’attirer et de conserver les talents, dans un monde à grande vitesse, en constante mutation.

Quels sont vos conseils aux entrepreneurs en herbe tentés de se lancer ?

Il est crucial d’avoir des principes inébranlables. C’est ce qui vous fait tenir dans les moments difficiles. Il faut aussi donner le temps à votre activité d’évoluer et de se développer. À cet effet, écoutez toujours vos clients.

Et ne soyez pas trop dur avec vous-même. Ne vous laissez pas envahir par le doute. Qu’importe ce que vous entreprenez, vous allez commettre des erreurs. Alors pourquoi ne pas faire ces erreurs en faisant quelque chose pour vous, que vous aimez ?

Spinach a été mon projet le plus difficile, stressant, éprouvant, frustrant, mais aussi le plus beau et le plus puissant. J’encourage tous ceux qui ont envie de se lancer à le faire !

Ça vous inspire ? Découvrez comment Kickie Chudikova change le monde avec le dessin industriel.

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