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Des coulisses au devant de la scène : la vie d’une designer textile indépendante

Amelia Graham a démarré sa carrière dans les imprimés vestimentaires féminins. Au bout de dix ans d’expérience auprès de différentes marques, elle a décidé qu’il était temps d’avoir une ligne à son nom.

Amelia Graham est designer textile à Londres. Son travail s’applique à tous les secteurs, de la mode à l’art en passant par la décoration d’intérieur. C’est après dix ans d’une belle carrière dans les imprimés destinés aux vêtements féminins qu’Amelia Graham s’est lancée en indépendante. Pourquoi a-t-elle décidé de se mettre à son compte ?

D’où vous est venue l’idée de vous lancer à votre compte ?

J’ai démarré ma carrière dans les imprimés féminins. Je travaillais anonymement sous l’égide de différentes marques dont on retrouve les produits sur les podiums des défilés et dans la presse internationale. Au bout de dix ans, j’ai décidé de sortir de l’ombre et de mettre mon nom sur un produit dont je contrôlerais l’intégralité de la conception. Je voulais m’assurer que la production se fasse au Royaume-Uni, tout en ayant la possibilité de me concentrer sur ma véritable source d’inspiration, la géométrie.

Comment avez-vous su qu’il était temps de commencer à travailler sur votre propre ligne ?

J’ai commencé à travailler sur ma première collection quand j’attendais mon fils. Je continuais de travailler sur des commandes de marques comme Topshop, Calvin Klein ou Rolling Stones en parallèle. Ça a été super de poursuivre ces collaborations, car c’est la clé pour rester créative.

Parlez-nous de vos influences. Qu’est-ce qui a nourri votre passion pour la géométrie et l’arithmétique ?

Mes influences sont très diverses. Mon père est architecte et m’a communiqué sa passion pour Le Corbusier et Frank Lloyd Wright. Il m’a aussi fait découvrir la photo : il m’a offert mon premier reflex mono-objectif après mon bac. Ma mère adorait les tissus, tout particulièrement ceux du Bauhaus et de William Morris.

On retrouve des inspirations modernistes dans ma collection. J’ai le sens de la forme et j’utilise les couleurs avec audace. Pour moi, le design textile ne se limite pas à la mode et aux intérieurs. On peut utiliser les tissus partout.

Décrivez-nous votre démarche. Réalisez-vous vos designs à la main ou par ordinateur avant de les imprimer sur les tissus ?

Tout dépend du produit, mais je travaille généralement avec un ordinateur. Le point de départ de tous mes travaux est la création ludique. Grâce à cette méthode, le résultat est fidèle à ce que j’essaie d’exprimer. Il m’arrive de partir de photos pour créer des imprimés botaniques et floraux. D’autres fois, je joue directement avec Illustrator pour élaborer des créations géométriques.

Vous avez travaillé avec d’incroyables clients. Comment avez-vous fait connaître votre travail ?

Au début, il s’agissait uniquement de clients qui appréciaient le travail que je présentais lors de salons. Mais récemment, j’ai beaucoup bénéficié de la puissance des réseaux sociaux pour atteindre de nouveaux clients et de nouveaux marchés.

Quel a été votre projet commercial préféré et pourquoi ?

Sans hésiter, une collaboration avec une ancienne camarade de classe, Ellie Mac, réalisée sous le nom EvA, pour le Marina Bay Sands à Singapour. Nous avons créé quatre œuvres à grande échelle dans le cadre de la nouvelle décoration de l’hôtel. Non seulement c’est un projet qui nous a fait connaître à l’international, mais ce travail nous a aussi permis d’explorer les frontières entre beaux-arts et design.

Comment utilisez-vous votre image de marque pour sortir du lot ?

Je suis convaincue que tout doit être de la meilleure qualité, des produits aux supports promotionnels. MOO est en accord avec ces valeurs et me permet de garder le contrôle sur la qualité de ce qui entoure mon produit, des MiniCards que j’utilise comme étiquettes aux Autocollants qui complètent mes paquets. Ces éléments véhiculent une image de marque très forte.

Comment faites-vous la promotion de votre marque ?

J’ai toujours mis un point d’honneur à présenter mon travail et ma marque comme davantage qu’un simple produit. Certes, j’adore créer et recevoir des demandes, mais la collaboration et le dialogue interdisciplinaire sont au cœur de mon identité en tant que designer. C’est avant tout cela, ma marque. Les réseaux sociaux m’aident aussi beaucoup, car ils sont l’occasion de montrer la fabrication au même titre que les produits finis.

Quels sont vos conseils aux entrepreneurs qui souhaitent créer leur entreprise ?

Je trouve qu’il est très important de tout faire moi-même, lorsqu’il s’agit de mon image de marque. Au départ, je pensais faire appel à quelqu’un pour réaliser les supports. Puis j’ai pris conscience que la seule personne qui savait exactement ce que je voulais et qui pouvait l’exprimer au mieux, c’était moi.

Nikki Farquharson fait des émules dans le monde de l’illustration indépendante. Découvrez son histoire

Envie de nouveauté ? Essayez Coton, notre nouveau papier entièrement fabriqué à base de chutes de T-shirts recyclés.

Nous avons un nouveau papier à l’affiche – un papier d’exception. Il est en coton ou, plus précisément, il est composé de chutes de t-shirts récupérées de l’industrie textile. Dorénavant, vous avez la possibilité d’avoir des Cartes de Visite de la même matière que votre t-shirt préféré.

En soi, le papier Coton n’a rien de nouveau. On utilise le coton pour fabriquer du papier depuis plus de deux cents ans. À l’origine, ce type de papier était réservé aux usages les plus raffinés : billets de banques, oeuvres d’arts ou encore manuscrits. Mais avec le succès de la pâte de bois, la production de papier coton s’est effondrée.

En collaboration avec Mohawk Fine Papers, nous avons ressuscité ce vieux savoir-faire, en l’appliquant à un matériau d’un nouveau genre : des chutes de t-shirt, que nous avons récupérées et recyclées pour leur donner une nouvelle vie en tant que Cartes de Visite. L’association de cette technique de fabrication ancienne et de ce nouveau matériau produit un papier durable, joliment texturé et d’un blanc lumineux. Vous allez l’adorer.

Voyez par vous-même : découvrez l’histoire de notre tout nouveau papier Coton

Comment nous fabriquons notre papier Coton :

1. On récupère les résidus

Nous réutilisons les chutes de t-shirts en coton générées par la découpe de patrons dans les rouleaux de tissu. Normalement, ces débris sont bons pour la corbeille.

2. On prépare la pâte

Une fois que nous avons suffisamment de chutes, nous les transformons en pâte à papier. Les morceaux sont broyés et mélangés avec suffisamment d’eau pour produire un papier très fin.

3. On façonne le papier

Comme tous les autres papiers, le papier Coton est d’abord égoutté dans une machine, puis séché.

4. On découpe au format voulu et on envoie le tout l’impression

Les feuilles de papier blanc haut de gamme ainsi obtenues sont découpées selon les dimensions requises pour nos presses à imprimer. Ces feuilles se trouvent actuellement dans nos imprimeries et n’attendent que votre nom et vos coordonnées.

Nous avons hâte de voir ce que vous allez faire de ce nouveau papier au toucher irrésistible (puisqu’il est en coton…). C’est un papier idéal pour l’impression : naturellement blanc, il fait ressortir les lettrages et les couleurs. Et comme il est entièrement composé de résidus pré-consommation, il est aussi éthique qu’esthétique.

Mais ce qui fait vraiment la différence, d’après nous, c’est l’histoire de ce papier. Quoi de plus mémorable que de tendre votre Carte de Visite à quelqu’un en lui précisant qu’elle est en t-shirt ?

Découvrez Coton vous-même

Mise à jour, octobre 2022: Cet article fait référence à la manière dont nous fabriquions nos Cartes de Visite Coton. Nous utilisons désormais un procédé différent.

Vous participez à votre premier salon ? Félicitations ! Voici quelques astuces pour rendre votre stand incontournable.

Pourquoi les salons sont-ils si géniaux ? Voyons un peu…

Eh bien d’abord, ce sont de formidables opportunités d’élargir son réseau. Un salon réunit absolument tous les acteurs de votre marché, du dirigeant de PME au client, en passant par les fournisseurs, revendeurs et acheteurs. Si la notion de “networking” vous angoisse, rappelez-vous que tout le monde est dans le même navire. Votre stand est un sujet de conversation tout prêt. Laissez donc vos produits parler d’eux-mêmes. Même en étant très timide, c’est un formidable moyen d’établir de nouvelles relations autour de passions communes.

Et bien sûr, vous êtes aussi là pour vendre. Il est très rare de se rendre à un salon sans succomber à la tentation de ramener quelques trésors. En vendant vos produits lors d’un événement, vous économisez les frais d’emballage et de livraison, tout en profitant d’une occasion de rencontrer vos clients en personne. Ces derniers repartiront avec un bel achat et tout ce qu’il faut savoir pour tirer le meilleur parti de votre produit.

Vous aurez aussi l’opportunité de développer votre activité. Ce genre d’événement représente une fantastique opportunité de rencontrer d’autres entreprises, apprendre de leurs pratiques, glaner des idées et comparer vos prix.

Bref, si vous vous apprêtez à participer à un salon, suivez nos conseils pour créer un stand mémorable…

Maîtrisez votre stratégie

Commençons par le début : déterminez ce que vous voulez accomplir et qui va vous aider à y parvenir. Ciblez-vous de nouveaux clients, des revendeurs qui possèdent un magasin en dur ou des acheteurs représentant de grandes marques ? Peut-être êtes-vous à la recherche de partenariats ?

En sachant précisément ce que vous souhaitez retirer de l’événement, vous orienterez mieux vos conversations au fil de la journée et vous tirerez davantage du temps que vous ne passerez pas avec des clients.

Réfléchissez à la façon dont vous souhaitez que les gens se souviennent de votre entreprise et mémorisez bien votre argumentaire de vente. Que proposez-vous ? Des bijoux en argenterie recyclée, des objets de déco et de collanterie arc-en-ciel, des aquarelles et lithographies décoratives…Si vous dîtes clairement et avec aplomb ce que vous faites, vous communiquerez bien le jour J, même si vous êtes submergé ou intimidé.

Venez accompagné

Même si vous travaillez d’ordinaire seul, le fait d’avoir un binôme peut vraiment faire la différence. Trouvez quelqu’un qui vous complète bien. Si vous êtes un peu réservé, associez-vous avec un extraverti bavard, qui peut raviver les conversations. Vous pourrez ainsi vous relayer et faire des pauses et, dans les moments d’affluence, cette personne pourra d’ores et déjà établir le contact avec un prospect qui aurait autrement dû attendre avant de pouvoir s’adresser à vous.

Établissez des relations durables

Souvenez-vous bien des personnes que vous avez rencontrées dans la journée et notez ce dont vous avez parlé, de sorte que vous n’aurez aucun mal à leur envoyer un petit message, voire à les relancer par mail ou par téléphone. Demander des Cartes de Visite est un bon début, mais après une journée dense, on oublie facilement de quoi on a parlé avec qui. N’hésitez donc pas à noter des infos supplémentaires.

Un simple bloc-notes et un crayon feront l’affaire, ainsi qu’une agrafeuse pour attacher les Cartes de Visite aux pages. Il existe également des applis permettant d’enregistrer les coordonnées de nouveaux contacts sur un smartphone ou une tablette. Et si vous voulez vraiment cimenter la relation, vous pouvez toujours envoyer à vos rencontres les plus importantes une Carte Postale manuscrite.

Soignez votre image

Certes, vous travaillez bien. Mais les personnes talentueuses ne manquent pas. Un stand aux couleurs de votre marque peut faire la différence. Réfléchissez aux couleurs, au logo, à la police ainsi qu’aux noms de produits : il faut que ces fils conducteurs maintiennent la cohérence de votre offre.

Par exemple, vous pouvez assortir vos étiquettes aux affiches et aux présentoirs du stand ou encore lier vos produits grâce au nommage. Par exemple, si vous vendez des céramiques rouges, bleues ou jaunes, vous pouvez les appeler respectivement fraise, myrtille et banane et offrir des fruits et goûters aux saveurs assorties dans lesdites céramiques.

Si vous êtes en quête d’un partenariat ou d’une relation commerciale durable, pensez votre stand comme la première étape d’un voyage. L’apparence de votre stand et l’expérience en salon reflète-t-elle votre boutique en ligne ? Les gens reconnaîtront-ils votre marque lorsqu’ils se rendront sur votre site après avoir reçu votre Carte de Visite ?

Mettez en avant vos produits

Les gens ont tendance à être impressionnés par l’artisanat. Ils sont curieux mais ont peur de toucher des choses fragiles ou bien arrangées. Vous pouvez les mettre à l’aise et leur permettre d’essayer vos produits grâce à une présentation conviviale. Cela ne signifie pas que vous devez tout placer dans des caisses utilitaires ou en vrac, évidemment. Vous pouvez présenter une splendide installation à l’arrière du stand et quelque chose de plus pratique à l’avant. Optez pour des présentoirs interactifs, comme un présentoir tourniquet ou un panier pratique, qui permettent aux gens de toucher vos produits sans qu’ils aient l’impression de malmener vos marchandises.

Mettez vos prix bien en évidence et assurez-vous que votre offre couvre tous les budgets, de la bricole bon marché à l’œuvre d’art unique en son genre. Essayez de sélectionner vos articles de manière stratégique, en mêlant vos produits les plus populaires, des articles à prix concurrentiels, ainsi que vos innovations et des pièces plus chères.

Vous pourriez même présenter des exclusivités salon : des prototypes ou de nouvelles idées auxquelles vous travaillez. Cela vous permettra de recueillir des réactions et des commentaires, tout en donnant à vos interlocuteurs l’impression de vivre une expérience particulière.

Déclenchez la discussion

Facilitez la conversation en prévoyant des occasions d’établir le contact. Assemblez des éléments d’intérêt qui maintiendront la cohésion de votre marque. Vous voulez décorer vos présentoirs avec des rubans ou placer quelques plantes d’intérieur ? Faites-vous plaisir. Vous pourriez aussi ajouter un accessoire humoristique, qui fasse sourire les gens, voire les incite à prendre une photo. C’est l’occasion d’étrenner votre banane gonflable !

Si votre entreprise fait appel à quelque chose d’original, qu’il s’agisse d’un rouet, d’une machine à graver au laser ou d’une plume de pyrogravure, apportez-le et montrez aux gens comment vous fabriquez vos objets. Non seulement c’est un sujet de conversation, mais c’est aussi l’occasion de montrer les compétences et l’attention que nécessite votre travail.

Offrez des cadeaux

Une chose est sûre : quel que soit l’événement, tout le monde aime les cadeaux. Si votre budget le permet, créez des petits paquets contenant un ou deux petits cadeaux, ainsi que des Flyers et des Cartes de Visite.

Une idée intéressante consiste à choisir un cadeau qui serve de message marketing. Les Autocollants aux couleurs de votre marque sont un très bon choix. Et pourquoi pas un paquet de Cartes Postales attachées par un ruban ?

Vous pourriez même distribuer des origamis faits main. Eh bien sûr, quelques bonbons. Qui n’aime pas les bonbons ?

Avez-vous déjà animé votre propre stand de salon ? Racontez-nous vos astuces ! Laissez-nous un commentaire ou envoyez un tweet.

On est dingues de ces jolis bijoux ! Étincelants ou ultra modernes, ces créations de nos clientes vous séduiront à coup sûr.

Nous vous présentons Liona, Hannah et Floriane. Nous tenions absolument à vous montrer les sublimes bijoux de ces créatrices. Et leur utilisation des Cartes de Visite pour commercialiser leurs produits n’était pas non plus pour nous déplaire. Voyez vous-même.

Liona Lee Designs

Établie en Tasmanie (Australie), Liona Lee crée des bijoux en tissu uniques, ludiques et raffinés. Avant de créer son fantastique atelier de bijouterie, elle était préparatrice en pharmacie.

Pour Liona, son activité Liona Lee Designs a d’abord été un passe-temps créatif. Lassée des bijoux passe-partout, elle s’est mise à créer ses propres pièces modernes, tendances et colorées. « Il n’y a rien de plus rageant qu’une tenue incomplète ! Notre tenue vestimentaire en dit long sur notre identité. En choisissant les bons accessoires, vous gardez facilement un look actuel. » Liona s’inspire des tendances de la mode ainsi que de divers motifs de tissus pour créer ses bijoux.

Pour ses cartes, elle a visé un style simple, mais efficace : « Je voulais mettre en avant mon logo tout en maintenant une certaine simplicité, afin que mes cartes ne volent pas la vedette à mes bijoux, puisque la plupart de mes créations sont en tissu à motifs. » Liona a choisi des MiniCards en finition Mate : « Elles ont le format idéal pour mes boucles d’oreilles artisanales et elles font de fantastiques étiquettes de prix pour mes colliers ! En termes de qualité, je n’ai pas trouvé mieux. Je ne commanderai jamais mes cartes ailleurs que chez MOO. Tout le monde trouve mes cartes très bien conçues et me demande qui est mon fournisseur ! J’avoue que ça m’embête un peu de révéler cette bonne adresse à tout le monde ! »

Créer vos propres MiniCards

 

La Belle The Label

La Belle est l’atelier artisanal d’accessoires de mariée de Hannah, situé à Canberra, en Australie. Sa collection de voiles, de peignoirs et d’accessoires de coiffures emprunte au végétal et au bohème. Hannah s’inspire des délicates variétés de plantes et de fleurs de son pays pour créer un univers minimaliste et féminin, sans artifice.

Les Cartes de Visite La Belle sont ajoutées dans les paquets des clients qui commandent des échantillons de tissu. Pour ses cartes, Hannah voulait un design élégant et épuré. « Nous avons choisi des teintes assorties aux matériaux que nous utilisons à l’atelier, pour qu’elles se marient bien avec la totalité de nos supports de marque. La version finale comporte une photo de l’une de nos mannequins arborant un voile délicat et translucide. Nous avons choisi cette image en particulier pour compléter la présentation de nos échantillons de tissu et mettre en avant l’effet final. »

Les cartes La Belle sont en finition mate : « Nos échantillons de tissu sont parfaitement assortis à la texture de la carte. Le résultat est naturellement romantique, ce qui complète notre image de marque. Nous sommes ravies du résultat : à la fois frais, soigné et haut de gamme. Nos clientes adorent recevoir leurs échantillons de tissu par colis. La carte donne davantage de sens à l’expérience en instaurant une relation plus personnelle avec les mariées. Merci MOO ! »

Créer vos propres Cartes de Visite Mates

 

Floriane Leblong

Établie à Lille, Floriane Leblong a créé « Empreintes d’apesanteur », une ligne de bijoux faits main qui fusionne des matériaux d’univers différents pour produire une énergie nouvelle. Après 3 années d’études en Design Textile Matériaux Surface à l’École Duperré à Paris, Floriane a obtenu un Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués à l’ESAAT à Roubaix. Elle a ensuite été embauchée en tant que designer textile pour un éditeur de tissu d’ameublement et papier peint. C’est aussi à cette époque-là qu’elle a lancé sa ligne de bijoux, Empreintes d’apesanteur.

Floriane s’inspire de tout ce qui passe sous ses yeux : une image Pinterest, un voyage, une musique… Ce sont même plutôt des émotions ou des sensations qu’elle essaie de retranscrire par la couleur et les matières qu’elle travaille. Elle est donc très touchée par le design contemporain, minimaliste et adore découvrir le travail de jeunes designers et artisans talentueux lors d’événements comme la Fashion Week de Londres, ou le Salon Maison & Objet à Paris.

Floriane a commencé par créer #MOOcards avec une photo qu’elle avait prise elle-même lors du shooting de sa première collection. « J’ai finalement développé toute mon identité visuelle grâce aux multiples possibilités de formats de MOO. Je peux ainsi présenter mes bijoux sur des cartonnettes aux explorations colorées variées grâce à Printfinity. Cela me permet une image à la fois créative et variée dans une homogénéité très qualitative. » Elle ajoute des MiniCards en finition mate à ses commandes de pendentifs et utilise des Cartes de Visite Carrées pour les supports de ses boucles d’oreilles. Elle a même commencé à utiliser les MiniCards pour ses notices d’entretien ! « Les gens ont toujours une réaction très positive face à mes cartes. Ils apprécient beaucoup le format des MiniCards, qui leur rappelle celui d’un ticket de métro.

Je pense que c’est un plus qui m’aide à marquer l’esprit des gens qui découvrent ma marque. Merci MOO ! »

Ajoutez une touche finale à vos créations grâce aux Cartes de Visite Carrées

L’artiste Ian Bishop crée des designs 3D sur commande au Royaume-Uni. Nous l’avons rencontré pour découvrir ses sources d’inspiration et comment il crée un magnifique design grandeur nature à partir d’une simple esquisse.

Comment avez-vous découvert le design 3D ?

Je réalise aussi bien des luminaires que des sculptures ou encore des meubles. J’ai suivi une formation multidisciplinaire en école d’art, ce qui me convenait parfaitement, car cela m’a permis d’expérimenter plusieurs domaines et supports. Ce qui m’intéresse, c’est de créer des choses, peu importe la technique employée.

Que faisiez-vous avant de vous lancer à votre compte ?

Je travaillais dans l’atelier de conception d’un fabricant de céramiques. En école d’art, je m’étais spécialisé en céramique industrielle. Je me suis donc naturellement orienté vers ce domaine une fois mon diplôme obtenu. J’ai ensuite travaillé pour une société de design de ma région qui utilisait toutes sortes de techniques et supports. C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte que je voulais poursuivre cette approche.

Quand avez-vous décidé de quitter le salariat pour vous lancer en indépendant ?

Alors que je travaillais dans la poterie, j’ai commencé à accepter de plus en plus de projets en freelance. Ça a commencé par des travaux ponctuels, un modelage par-ci, une sculpture par-là. Avec le temps, j’ai naturellement fait la bascule. Je sentais que j’avais désormais suffisamment de travail, donc je me suis jeté à l’eau.

Expliquez-nous votre cheminement. Comment passe-t-on des consignes du client à un objet physique en 3D ?

En général, le client a une idée de ce qu’il veut, un panneau en bas-relief, une sculpture ou encore un éclairage. Certains clients ont déjà réalisé un croquis sur CAO au moment où ils me sollicitent, mais ils ne savent pas comment le fabriquer en 3D. Je commence donc par une réunion initiale pour discuter avec eux de la façon dont on peut réaliser leur idée. Nous travaillons ensemble sur le design jusqu’au résultat final. La dimension collaborative de ce procédé est l’un de mes aspects préférés.

Votre travail réunit réalisme, classicisme, ainsi que des références très personnelles au design. Quel est le fil conducteur ?

S’il s’agit d’un projet destiné à un client, tout est dans la solution de problèmes. L’exercice consiste alors à utiliser des matériaux et des techniques afin de donner corps à notre idée et obtenir un résultat qui convienne au client.

Dans le cas de mes travaux personnels, je m’inspire beaucoup de sculpteurs comme Giacometti.

Combien de temps passez-vous sur des commissions par rapport à vos projets personnels ?

Je dirais que les commissions occupent 70% de mon temps, et mes projets personnels 30%. J’ai souvent songé à accorder plus de temps à mes créations personnelles, mais il se trouve que j’apprécie beaucoup les projets que je reçois : c’est un travail stimulant intellectuellement, qui nécessite de collaborer avec le client pour surmonter les difficultés.

Quel a été votre projet client préféré ?

J’ai travaillé sur un projet particulièrement intéressant récemment. Un grand sphinx (environ 2,5 m de haut pour 3 m de long) pour un client très sympa à Mayorque. On avait environ deux tonnes d’argile, que l’on a coulé dans un matériau minéral. La livraison a été un challenge intéressant : nous avons dû louer la deuxième grue la plus haute d’Ibiza pour déplacer la sculpture !

Quel est votre matériau préféré ?

Probablement l’argile ou le plâtre. L’argile est une matière formidable car elle est très malléable. On peut enlever du volume mais aussi en ajouter, contrairement à la pierre que l’on sculpte et dont le résultat est beaucoup plus définitif. Le plâtre se distingue par sa polyvalence. On peut faire beaucoup de choses avec du plâtre.

Quelle importance revêt l’image de marque à vos yeux ? Comment élaborez-vous votre marque et comment faites-vous la promotion de votre travail ?

La plupart des projets que je reçois me viennent du bouche à oreille. Comme mon travail et mon art reposent beaucoup sur le visuel, j’utilise beaucoup la photo. J’apprécie particulièrement la possibilité d’imprimer une image différente au dos de chaque Carte de Visite pour montrer mes différents travaux. À chaque rencontre, je choisis ma carte en fonction du client. Mon site internet joue également un rôle essentiel, permettant aux gens de découvrir mon travail.

Quels sont vos conseils aux entrepreneurs en herbe tentés de se lancer ?

Ne rechignez pas à la tâche. Soyez à l’écoute des gens et efforcez-vous de comprendre ce qu’ils attendent. Et surtout, donnez le meilleur de vous-même dans chaque projet

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