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Du blog à la boutique avec Wear Lemonade

Photo of Make My Lemonade Postcards

Suite à l’immense succès de Make My Lemonade, son blog mode et lifestyle, l’entrepreneuse parisienne Lisa Gachet a créé sa boutique en ligne Wear Lemonade, qui vend des vêtements, des accessoires et des patrons. Nous avons rencontré Lisa, qui nous a raconté son passage du blog à la boutique. Elle nous parlé de l’importance du packaging et nous a confié avec qui elle aimerait boire une limonade.

Parlez-nous de votre blog

J’ai étudié la mode et, après une courte carrière en stylisme et en journalisme, j’ai créé mon blog afin d’exprimer mon intérêt pour le stylisme et la création. Au début, il s’agissait seulement de contenus de marque et de collaborations. Ensuite, j’ai diversifié mes activités en organisant des ateliers avec mes lecteurs. J’étais heureuse de les rencontrer et de voir comment ils prenaient confiance en eux autour du stylisme et de la couture.

Lisa Gachet of Wear Lemonade

Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de lancer votre boutique en ligne?

Mon travail de créatrice me manquait et je voulais renouer avec cette passion. J’ai aussi beaucoup appris des ateliers et des événements: les gens voulaient vraiment fabriquer des choses. Sur Wear Lemonade, j’ai d’abord vendu des patrons mais, au bout de trois mois, nous avons commencé à vendre aussi des vêtements. Aujourd’hui, vous pouvez choisir entre le produit fini ou le patron, pour faire vous-même votre vêtement! Au début, j’étais toute seule sur mon canapé. Maintenant, nous sommes une équipe de sept personnes et nous travaillons dans un super atelier à Paris.

Comment avez-vous réussi à construire une image de marque aussi forte?

Dès le départ, je voulais que l’esprit Lemonade évoque quelque chose de ludique. Pendant trois ans, sans vraiment y songer, nous avons créé l’univers Lemonade à travers les contenus de notre blog. Nos clients font référence à la touche Lemonade: quelque chose de drôle, de frais, de coloré et d’amusant. C’est flatteur! J’imagine que c’est parce que nous sommes restés en accord avec nos valeurs et que nous prêtons attention aux détails, comme le packaging.

Photo Make My Lemondade Postcards

Pourquoi le packaging est-il si important, d’après vous?

L’ouverture du paquet est une expérience très importante à mes yeux! Il faut qu’on ait l’impression que c’est Noël! Commander quelque chose sans pouvoir le toucher représente un grand pas. J’utilise donc des Cartes Postales et des Papiers à en-tête à l’effigie de Lemonade. Pour moi, ces supports sont comme des petites bulles de savon: une pochette surprise pleine de promesses. On les offre aux clients qui commandent sur notre boutique, pour les remercier d’avoir effectué des achats chez nous. Notre packaging est plein de petits cadeaux originaux, qui changent tous les trois mois avec notre nouvelle collection!

Quels sont vos projets pour la suite?

J’espère que Wear Lemonade va continuer de se développer en tant que marque de loisirs. J’aimerais que nous nous diversifiions vers la papeterie, les articles de maison, les accessoires… Un peu comme un MUJI à la française: drôle et coloré!

Photo of Make My Lemondade Postcard

Enfin, avec qui boiriez-vous une limonade?

Beyoncé: je suis sûre qu’elle ne refuserait pas une limonade!

Vous lancez votre entreprise? Racontez-nous votre expérience dans la section dédiée aux commentaires ci-dessous!

Par Jonathon Bartlett

Solveiga Pakštaitė s’est retrouvée par accident derrière les lunettes du studio Design By Sol, dont le produit révolutionnaire écotech Bump Mark a remporté le James Design Award en 2014.

Le Bump Mark est une étiquette qui modélise le taux de décomposition de la nourriture sur laquelle elle est collée. À mesure que la nourriture perd en fraîcheur, des stries en plastique (couvertes d’une solution gélatineuse à l’origine de la réaction chimique) apparaissent. D’abord destiné aux malvoyants, Bump Mark offre un diagnostic plus précis que les dates d’expiration classiques, ce qui le pose en solution sérieuse dans l’objectif de réduction des déchets alimentaires au quotidien avec, à terme, la possibilité de transfigurer le marché alimentaire.

Pour autant, jamais Solveiga n’aurait pensé avoir un jour sa propre entreprise. D’origine lituanienne, elle est née en Norvège où elle a grandi auprès de ses parents, tous deux informaticiens. Après une première orientation en psychologie, elle a opté pour un diplôme en dessin industriel au dernier moment.

The Bump Mark being used

Vous vous décrivez comme une designer tombée dans le monde des affaires. Racontez-nous ce qui s’est passé!

J’ai toujours envisagé le dessin comme un moyen de résoudre des problèmes. Lors de mon année de césure à l’université, je travaillais sur un guide des transports publics pour l’association des chiens guides Guidedogs for the Blind. J’ai eu l’occasion de poser de nombreuses questions à de nombreux malvoyants, sur les diverses interrogations que j’avais alors. Un jour, tandis que je cherchais la date d’expiration d’un produit, j’ai appris que les malvoyants avaient du mal à savoir quand la nourriture était passée.

Je me suis rapidement aperçue que les malvoyants n’étaient pas les seules personnes à rencontrer des difficultés face aux dates d’expiration. J’ai donc travaillé sur cette idée dans le cadre de mon projet final à l’université. J’ai demandé une bourse auprès de la James Dyson Foundation pour développer le projet, que j’ai obtenue. Mais comme ce produit repose sur des matières premières peu coûteuses, j’ai décidé d’utiliser l’argent de la bourse pour monter une demande de brevet. Je considérais simplement qu’il s’agissait d’une expérience enrichissante. C’est ainsi que j’ai fini par breveter mon idée, un peu par accident.

Une fois mon diplôme obtenu, j’ai inscrit Bump Mark au James Dyson Award. Ensuite, je suis passée à autre chose et ça m’était complètement sorti de l’esprit quand j’ai appris que j’avais gagné! La réponse m’a rendue très heureuse!

Solveiga Pakštaitė using Bump Mark

Que s’est-il passé depuis?

J’ai travaillé sur notre premier programme d’incubation, Climate-KIC. Le programme visait à apporter les compétences commerciales nécessaires pour faire évoluer le projet d’écotech. Mais comme je dirigeais mon entreprise depuis ma chambre d’enfant chez mes parents, tout me semblait un peu factice.

En septembre l’an dernier, j’ai été acceptée dans un tout nouvel accélérateur de jeunes entreprises, le Central Research Laboratory. Il s’agit du premier incubateur de start-ups en conception matérielle au Royaume-Uni. Des experts de l’industrie manufacturière sont embauchés pour vous épauler, vous disposez d’un atelier ultramoderne pour élaborer votre prototype et l’espace de bureaux dont je disposais signifiait que j’étais désormais en mesure de constituer une équipe. J’ai démarré avec quelques stagiaires, puis j’ai engagé un chercheur à plein temps. Tout s’est accéléré depuis l’arrivée de Mandy et nous sommes désormais une équipe de 7 personnes.

Bump Mark Solveiga Pakštaitė Business Cards

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui envisage de créer une entreprise?

Même si c’est un échec, vous aurez beaucoup appris. Le fait de créer votre propre affaire impressionne beaucoup plus un employeur que n’importe quelle autre expérience. C’est en considérant cette aventure comme une expérience d’apprentissage que j’ai pu garder mon sang froid. Il s’agit d’un domaine scientifique tellement nouveau que j’envisage avant tout mon prototype comme l’occasion d’approfondir ce domaine de connaissances et de comprendre les répercussions possibles sur l’industrie agroalimentaire.

C’est un projet ambitieux! Certes, il y a des avantages: vous êtes maîtres de votre emploi du temps, vous avez parfois l’occasion de voyager et parfois, vous remportez des prix. Mais le quotidien d’une start-up comporte son lot d’incertitudes. La plupart du temps, vous n’avez aucune idée de ce que vous faites et c’est un travail harassant. Je croyais que j’aurais moins de travail en embauchant du personnel, mais c’est plutôt le contraire qui s’est produit! J’ai de la chance car j’apprends beaucoup et j’aime ce que je fais, mais c’est une profession qui demande du courage.

Autre chose: faites attention à ne pas délaisser vos relations. J’ai appris à faire attention quand je dis que je n’ai pas le temps. En vérité, tout le monde dispose de la même quantité de temps. À chacun de savoir comment utiliser ce temps. Il est plus juste de s’excuser de ne pas avoir pris le temps et de réévaluer ses choix.

Bump Mark Solveiga Pakštaitė Business Cards

Quels sont vos prochains projets?

Jusqu’à présent, j’ai évité le financement par émission d’actions car je souhaitais que la société ait autant de valeur que possible avant de vendre des parts. J’étudie actuellement cette possibilité, qui nous permettra de garder une partie de nos prestataires et peut-être même d’acquérir notre propre laboratoire.

Pour davantage de conseils de cette femme d’affaires insoupçonnée, y compris sur comment constituer un réseau et lever des fonds, consultez le blog drôle, amusant et inspirant de Solveiga ici.

Nombre d’entreprises démarrent comme des passions et des projets menés une fois la journée de bureau terminée. La perspective de créer une activité durant votre temps libre peut sembler un peu effrayante, mais les efforts payent.

Voici quatre entrepreneurs qui font deux journées de travail en une pour donner un autre souffle à leur carrière. Ils ont accepté de partager avec nous quelques anecdotes et astuces.

Andrew Yung – Co-Fondateur, marketing & partenariats chez PINTRILL

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Andrew Yung a toujours été du genre à suivre la mode de très près. Lorsqu’un ami lui a soumis l’idée de PINTRILL, marque d’accessoires qui produit des pins inspirés de la culture pop, rejoindre l’équipe lui a semblé tout naturel.

Yung avait déjà des expériences en marketing chez Thrillist et chez Jack Threads, et il se sentait prêt pour un grand changement. À New York, on est entouré de gens qui ont créé leur entreprise ou qui aspirent à le faire., explique-t-il. Le but est toujours de finir par travailler pour soi-même. Andrew Yung s’est d’abord engagé à apporter son aide après sa journée de bureau, mais PINTRILL a rapidement commencé à prendre plus de temps. À partir de ce moment-là, déclare-t-il La décision s’est imposée d’elle-même. Il n’y avait pas de retour en arrière.

Depuis, PINTRILL a ouvert un magasin de vente au détail et a fait l’objet de plusieurs publications par de grands acteurs de la presse. Andrew Yung décrit sa transition vers le monde des start-up comme une expérience marquante. Les enjeux sont beaucoup plus importants, mais je ne reviendrais sur ma décision pour rien au monde. confie-t-il. Beaucoup de gens pensent que j’ai plus de temps depuis que je suis maître de mon agenda, mais rien n’est moins vrai.

Elana Reinholtz – Fondatrice de Bird + Stone

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Tandis qu’Elana Reinholtz travaillait chez Bloomberg en tant que spécialiste FX et produits de base, elle se demandait si ses compétences ne pouvaient pas être utilisées à meilleur escient. Grâce à l’organisme Village Volunteers, elle a entrepris de faire du bénévolat au Kenya. Après avoir financé son voyage en vendant des bijoux faits main, Elana Reinholtz a commencé à donner des cours de comptabilité et de gestion d’entreprise à des femmes qui avaient perdu leur mari. Lorsque j’ai rencontré ces 70 femmes, je me suis promis de faire tout mon possible pour les aider à avoir une vie meilleure. raconte-t-elle.

À son retour, Elana Reinholtz a créé une entreprise pour continuer à commercialiser les bijoux faits main qu’elle avait commencé à vendre pour financer son voyage. Une partie des profits de Bird + Stone sont reversés au bénéfice de femmes qui créent des entreprises au Kenya pour sortir leur famille de la pauvreté.

J’ai la chance de faire quelque chose qui a un impact jour après jour, explique-t-elle.

Pendant un moment, Elana Reinholtz a jonglé entre Bird + Stone et ses responsabilités salariées, en dédiant ses pauses déjeuner, ses soirées et ses weekends à sa nouvelle activité. Il était à la fois excitant et difficile de mener deux vies professionnelles de front, dit-elle. C’est ainsi qu’elle a fini par considérer que son activité disposait de suffisamment d’attention de la presse, d’événements et de ventes pour lui permettre d’en vivre à plein temps.

Cesar Vega – Propriétaire de Café Integral

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Le photographe Cesar Vega a un emploi du temps plutôt flexible, dont il a su tirer avantage pour poursuivre ses passions. Le café est intéressant sous toutes ses formes, dit-il. C’est une boisson très complexe qui naît d’une extraordinaire combinaison de centaines, voire de milliers d’éléments.

C’est cette fascination pour le café qui a donné à Cesar Vega l’idée d’ouvrir Café Integral. Cette société produit des cafés en collaborant sur chaque phase du processus de production avec des petits producteurs du Nicaragua.

Pour mener à bien ce projet ambitieux, Cesar Vega a démarré à petite échelle, en établissant des relations avec des producteurs nicaraguayens, dont il a d’abord vendu le café à d’autres torréfacteurs. Dans un second temps, il a voulu renforcer l’implication de Café Intégral dans la production, en assurant également la torréfaction et la distribution. Il était important pour nous de pouvoir suivre le produit jusqu’au bout et de recueillir des avis que nous pouvions faire remonter jusqu’à nos partenaires producteurs au Nicaragua.

Actuellement, Café Intégral a ouvert des cafés à New York et à Chicago. Cesar Vega travaille pour la société à plein temps, cumulant plusieurs responsabilités. Je n’ai pas vraiment de journée type. En général, je goûte des cafés, je travaille avec mes serveurs, je vais à la rencontre des clients et je me rends sur plusieurs sites.

Natalie James – Fondatrice de NJinLA

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Natalie James est le nom qui se cache derrière le NJ de NJ in LA, blog basé à Los Angeles qui couvre des sujets aussi variés que la cuisine, les voyages, la musique et la culture. Avant de devenir bloggeuse professionnelle, Natalie James jonglait entre un poste de responsable des réseaux sociaux dans une entreprise de conseil en design et en image de marque, et l’animation des réseaux sociaux pour CitySearch LA. En dépit de bons revenus, il lui manquait quelque chose.

Je rêvais à toutes les choses que j’aurais pu faire si je n’avais pas été enchaînée à mon bureau, confie-t-elle. Je couvrais les événements gastronomiques de Los Angeles pour Refinery 29 quand j’ai décidé qu’il était temps que je me fasse enfin ma propre place en ligne, afin de discuter des endroits auxquels j’avais mangé.

NJ in LA a commencé à générer de l’intérêt. En 2014, Instagram a fait figurer Natalie James dans ses suggestions. Le nombre de mes abonnés a explosé, ce qui m’a offert de nouvelles opportunités, car mon travail atteignait des dizaines de milliers de personnes, explique-t-elle.

Actuellement, elle partage ses semaines entre dégustations, événements live et soirées sur le dancefloor. Natalie James explique que la principale différence est qu’elle n’a plus à attendre le weekend. Je travaille sept jours par semaine, mais c’est moi qui décide de mon organisation. Rien n’est plus puissant que d’être maître de son emploi du temps. Ça m’a rendue plus heureuse, ce qui m’a permis de construire des relations plus solides, sur le plan personnel comme sur le plan professionnel.

Vous aussi, vous pensez à plonger dans une nouvelle carrière? Ces héros de 6h à 11h du soir vous auront peut-être donné envie de vous jeter à l’eau, car après tout, on ne sait jamais où votre passion peut vous mener.

Texte: Katherine Leonard

Aujourd’hui, nous rencontrons Archie Proudfoot, artiste autodidacte et peintre d’enseignes traditionnel qui crée des enseignes sur-mesure pour certaines des plus grandes marques britanniques. Sa vocation lui est venue de son intérêt pour le street art et de son amour pour la typographie. Au cours de notre entrevue, nous avons discuté avec lui de ses méthodes, de son travail et de la nécessité d’avoir confiance en soi lorsque l’on est en freelance.

Archie Proudfoot Business Cards

Vous êtes avant tout autodidacte?

Oui. Une fois qu’on vous a enseigné les bases de la peinture d’enseignes, ce qu’il faut avant tout, c’est de la pratique. Je me suis entraîné jour après jour, à l’aide de vidéos YouTube, notamment en constituant des alphabets et en répétant les mouvements. C’est comme ça que la main parvient à mémoriser les gestes. C’est un peu comme jouer d’un instrument. Il faut apprendre quelques notions de solfège avant de pouvoir s’exprimer. Au bout d’un certain temps, les choses commencent à se mettre en place. Par exemple, comment réaliser une belle courbe sur un S.

Archie Proudfoot painting

Quelles ont été vos premières enseignes?

Un ami de famille a vu l’une de mes épreuves. Sans trop avoir prévu le coup, je me suis retrouvé à peindre l’enseigne de son magasin d’antiquités. Ça a été mon premier vrai projet. C’était en janvier, il faisait froid et le nom était incroyablement long: The Society For The Protection of Unwanted Objects. Un vrai baptême du feu! Aujourd’hui encore, c’est l’un de mes projets préférés.

Archie Proudfoot cleaning paint brushes

Comment votre travail est-il perçu?

Les gens sont très réceptifs! Ils me disent que mes enseignes apportent du cachet à un endroit. C’est en grande partie ce qui me plaît dans la peinture d’enseignes: l’occasion d’ajouter quelque chose au paysage, de rendre une rue ou un quartier plus agréables et plus humains. On n’obtient pas cet effet avec la production en série et le plastique.

  • Archie Proudfoot's business cards

Quelle influence les réseaux sociaux ont-ils sur votre vie d’artiste?

Je m’en sers davantage pour trouver de l’inspiration et faire des recherches que pour promouvoir mon travail. Si vous êtes sur Instagram et que vous êtes fier de votre travail, c’est un outil intéressant pour dénicher de nouvelles techniques et de nouveaux styles. Le revers de la médaille, c’est que si vous n’êtes pas sûr de vous, les réseaux sociaux ont un effet loupe. Or tout le monde perd son assurance à un moment ou un autre dans ce type de métier. Il faut savoir ce qui est bon à prendre sur les réseaux sociaux et ne pas en devenir trop dépendant.

A smiling and happy Archie Proudfoot

Des astuces pour les personnes tentées par la vie en indépendant?

Il est facile d’être bloqué par son propre perfectionnisme. Il faut se rappeler que si l’on est en route pour faire ce qu’on aime, alors ce sera toujours bien fait. De toute façon, on apprend toute sa vie. Il faut tâcher de garder confiance en soi: aucun client ne veut d’un artiste angoissé.

Johnny Cupcakes ressemble à une boulangerie, sent la boulangerie et pourtant, cette marque mitonnée à Boston vend… Des T-shirts. Cette stratégie marketing n’est que l’un des multiples atouts que Johnny Earle, fondateur de la marque, conserve dans la manche de son T-shirt tant convoité.

Earle considère qu’il a été entrepreneur toute sa vie. Il a créé ses premiers T-shirts Jolly Roger et cupcake en 2001 pour s’amuser. Il les vendait alors à ses amis, à l’arrière de sa vieille Camry de 89. Quinze ans plus tard, la marque s’est étendue, combinant son magasin phare à Boston avec des boutiques éphémères qui font le buzz à travers le globe. Nous avons sollicité un tête-à-tête avec ce Willy Wonka des T-shirts, afin de comprendre comment il a créé une marque aussi populaire.

Johnny Cupcakes T-shirt

Le moteur de la marque

Mon travail consiste à trouver de nouvelles idées pour la marque et à guider le navire vers des contrées inexplorées, explique Earle. Je planifie toute l’année sur un calendrier. Les fêtes, les événements sportifs et les sorties de films sont autant d’inspirations qui permettent de réinventer l’esprit Johnny Cupcakes.

Johnny Cupcakes in Store Ovens

À partir de ce point de départ, Earle cherche à concevoir des T-shirts qui soient plus qu’un simple vêtement. Ce processus revêt plusieurs formes. En quinze ans d’existence, j’ai dépensé très peu, presque rien en fait, en publicité traditionnelle. Mon budget publicitaire m’a principalement servi à élaborer des expériences uniques autour de la marque: j’ai loué des cercueils et des corbillards, des camions de glaciers aussi, et j’ai même acheté des pizzas pour les gens.

Earle a eu la gentillesse de partager avec nous un florilège des approches peu conventionnelles dont il s’est servi pour développer une audience extrêmement fidèle.

Johnny Cupcakes Branded Packaging

1. Générez la demande grâce à des éditions limitées

Rien ne fait autant battre le cœur d’un collectionneur qu’un objet rare. Surfant sur la vague d’engouement pour le dernier volet de S.O.S. Fantômes, l’équipe Johnny Cupcakes a créé un T-shirt Bibendum Chamallow. Afin de créer l’événement dans notre magasin phare après la sortie de ces T-shirt sur le site, nous avons pensé qu’il serait amusant de proposer 50 T-shirts Bibendum Chamallow grillés, dévoile Earle. Ces 50 T-shirts se sont vendus comme des petits pains. Certains fans proposaient même de payer le double du prix demandé pour mettre la main sur l’un de ces produits en édition limitée.

Johnny Cupcakes Location Photo

2. Allez jusqu’au bout des concepts

Prenons l’exemple du lancement des T-shirt sorbets de la marque. Earle et son équipe avaient alors loué des camions de glaciers qu’ils avaient intégralement personnalisé à New York City, Santa Monica, San Francisco, et Los Angeles. Nous avions créé un présentoir façon sucette en stick des années 90, dans lequel un T-shirt était roulé, des emballages géants inspirés des pots de glace, et nous donnions une glace pour chaque T-shirt sorbet acheté. raconte Earle. Nous avions gardé le lieu de l’événement secret jusqu’au dernier moment sur les réseaux sociaux, afin que nos clients nous cherchent, un peu comme les enfants courent après un camion de glacier.

3. De l’éphémère par-ci, par-là, partout

Si le magasin phare de Boston ne désemplit pas, Earle expérimente également avec des boutiques éphémères à thèmes. Ces boutiques sont une bonne façon de constamment réinventer la marque, tout en la diffusant à de nouveaux clients. explique-t-il. Nombre d’entreprises, enseignes, marchés artisanaux ou encore cafés sont ravis d’accueillir une boutique éphémère, notamment lorsqu’ils sont convaincus que vous leur apporterez de nouveaux clients.

Johnny Cupcakes OFFF Event Speech
OFFF Barcelona 2016, image de Carla Step

4. Connaissez vos fans (aidez-vous des réseaux sociaux!)

Beaucoup pensent que je suis un peu dingue de m’occuper moi-même des réseaux sociaux, mais j’apprends beaucoup sur le terrain avec mes clients., déclare Earle. Une fois, tandis qu’il disposait de quelques heures à San Francisco, il a invité les fans de la marque sur les réseaux sociaux à le rejoindre dans une pizzéria locale. Pour pimenter l’événement, Earle a offert d’acheter son déjeuner à toute personne qui arriverait vêtue d’un T-shirt Johnny Cupcakes. Il s’attendait à voir arriver quatre ou cinq fans inconditionnels. Tandis que la foule s’allongeait pour atteindre plus de 400 personnes, il lui a fallu faire déménager les festivités au Union Square Park, où il a passé la journée à distribuer des pizzas et à apprendre à connaître ses clients. Quelques centaines de dollars en pizzas me reviennent beaucoup moins cher que 10, 20 ou 30 mille dollars dans une page de publicité.

5. Diffusez vos connaissances

Dernièrement, Earle a été invité par des universités et des entreprises à s’exprimer à l’occasion de conférences, afin de partager ses connaissances sur la meilleure façon d’attirer l’attention de clients distraits. Je donne des discours sur l’entrepreneuriat, la constitution d’une clientèle fidèle et l’innovation presque toutes les semaines, que ce soit au siège social de Gillette ou encore au MIT, dit-il. Earle adore voyager. Ces événement sont pour lui l’occasion de rencontrer de nouveaux contacts ainsi que des fans de longue date, notamment les plus de 2000 personnes à travers le monde qui arborent fièrement un tatouage Johnny Cupcakes.

Que pensez-vous de la construction de marque selon Johnny Cupcakes? Que faites-vous pour sortir du lot et séduire vos clients?

L’illustratrice irlandaise Claudine O’Sullivan fait du bruit ces derniers temps avec son imagerie animalière. Elle a réussi à construire une brillante carrière d’indépendante, notamment en approchant des clients comme Tiger Beer, MTV, et Apple grâce aux réseaux. Nous avons passé une après-midi avec Claudine et nous avons discuté freelance, zone de confort et travail acharné.

Claudine O'Sullivan Business Cards Stickers

Comment êtes-vous arrivée à l’illustration?

Je dessine depuis toute petite, mais je n’ai jamais voulu en faire un métier. J’étais très appliquée à l’école et j’ai toujours pensé que j’aurais un métier normal, ou du moins ce que je considérais comme tel. Après une année en journalisme à l’université, je me suis rendue à l’évidence: l’écriture, ça n’était pas mon truc. J’ai décidé de m’inscrire à un cours d’art. J’ai rassemblé un portfolio et j’ai été acceptée dans une école de mode à Londres. Je me suis rendue compte que cela non plus, ça n’était pas pour moi. Je me suis alors tournée vers le graphisme, en me spécialisant dans l’illustration. J’avais passé ma vie à dessiner et pourtant, ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai pris conscience que c’était le métier que je voulais faire.

Claudine O'Sullivan Business Cards Stickers

Vous avez travaillé sur des projets plutôt intéressants récemment. Lequel avez-vous préféré?

J’adore les projets qui me font travailler sur des aspects auxquels je n’aurais pas pensé pas moi-même. J’ai participé à un événement d’art live pour Tiger Beer l’an dernier: une peinture murale de 2,15 x 2,15 m dans un pub bondé de Dublin. C’était super, mais la contrainte de temps était très forte. Je devais illustrer 36 panneaux carrés qui étaient dévoilés à la fin. C’est quelque chose que je n’aurais jamais fait seule.

Claudine O'Sullivan Animal Illustrations

Vous pensez qu’il est important de sortir de sa zone de confort?

Carrément. J’ai réalisé la majorité de ce que je considère comme mes meilleurs travaux en sortant de ma zone de confort. Prenons le renard, qui est l’une de mes illustrations les plus populaires. C’est drôle quand je pense à la pression sous laquelle j’étais quand je l’ai créé. Je préparais une exposition pour le Festival de design de Londres. On m’a demandé des illustrations de dernière minute et ce n’est pas le genre de structure à qui l’on peut demander une extension des délais. J’ai travaillé toute la nuit et j’ai créé le renard. Ça a été une nuit blanche. Le lendemain, il était encadré et tout le monde l’a adoré.

Claudine O'Sullivan Business Cards Stickers

Comment vous faites-vous connaître?

Mon site est un portfolio de mes projets terminés, mais je pense que les réseaux sociaux sont le meilleur reflet de ma manière de travailler. Je sors aussi beaucoup pour élargir mon réseau: je distribue mes Cartes de Visite dès que j’en ai l’occasion, car elles constituent un aperçu très visuel de mon travail.

Claudine O'Sullivan Business Cards Stickers

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui envisage de se lancer en indépendant?

J’adorerais pouvoir dire Allez-y, démissionnez, faîtes ce que vous aimez, mais ce n’est pas un bon conseil. Il faut avoir conscience que derrière la vie d’indépendant, il y a beaucoup de travail acharné. Il faut vouloir travailler dur, quel que soit le contexte. C’est pourquoi il faut bien réfléchir avant de prendre cette décision. C’est terrifiant, mais c’est génial au jour le jour.

Claudine O'Sullivan Building Illustration

Le mot de la fin?

Il est important de ne pas s’acharner sur un projet. Parfois, il faut laisser le temps aux choses d’infuser.

Vous avez a vécu un festival inoubliable à l’étranger, sans trouver l’équivalent dans votre pays. Que faites-vous? Laura Babb a la réponse: vous organisez vous-même un festival, évidemment.

C’est ainsi que le SNAP Photo Festival a vu le jour. Inspirée par un festival de photographie aux États-Unis, Laura Babb, photographe de mariages à Bath, a décidé d’organiser sa propre retraite créative sur quatre jours, consacrée aux photographes de mariages et d’événements personnels. Le programme comporte des conférences et des ateliers destinés à développer les compétences commerciales et à donner des idées, le tout entrecoupé d’escapades à la plage, de baignades dans la nature et, bien sûr, de cocktails avec les nouveaux contacts.

Il y a six ans, Laura quittait son emploi dans le logement social pour devenir photographe à plein temps. Depuis, elle est devenue un membre influent dans la communauté des photographes de mariages et d’événements. Très active sur Twitter où elle étend son réseau, elle a notamment fondé le groupe London Wedding Club sur Facebook. Nous l’avons contactée pour savoir comment elle organise ses multiples activités.

SNAP Festival 2016

Vous avez donc lancé un festival sur un coup de tête?

C’est à peu près ça! Bien sûr, le projet a représenté beaucoup de travail la première année. C’était une première et je prenais un peu mes marques. Mais j’ai déniché un intervenant sur internet ainsi qu’une agence de sponsoring, et je les ai convaincus de m’aider à recruter des partenaires comme MOO, car je n’étais moi-même pas bien au courant du fonctionnement de ces choses.

SNAP Festival 2016

Quelle importance ont eu ces relations au début de votre projet?

Elles ont joué un rôle crucial. Le fait de déléguer autant que possible à des personnes expertes dans leur domaine s’est avéré une excellente stratégie. Ce mode de fonctionnement a constitué les bases de la façon dont nous avons développé l’événement au cours des années suivantes.

Mon équipe est très réduite: pour la logistique, je travaille avec une organisatrice de mariages, Alexandra Merri, et mon mari Pete prend en charge de nombreux aspects administratifs. En revanche, c’est moi qui assume la plupart des risques, et j’ai très à cœur de m’occuper moi-même du programme, car je pense qu’il s’agit d’une part importante de ce qui constitue SNAP.

SNAP Festival 2016

Apparemment, vous n’avez aucune appréhension!

Je suis mes envies. Je voulais créer SNAP, donc je l’ai fait. Cela ne signifie pas que je délaisse l’aspect pratique. La création de ce festival est l’une des choses les plus stressantes que j’ai faites. Au cours de la première année, j’ai bien cru que je devrais tout annuler et que nous perdrions le dépôt que nous avions fait sur l’emplacement. Mais j’ai travaillé dur pour promouvoir l’événement, en faisant de la publicité sur Facebook et sur les réseaux existants de photographes. En deux ans, la taille du festival a doublé. Pour l’an prochain, sans même avoir encore annoncé notre programme, nous avons déjà vendu le tiers des billets.

SNAP Festival 2016

Comment faites-vous connaître vos activités?

Pour promouvoir SNAP, j’utilise des Cartes de Visite Luxe. Pour mon activité de photographe, Babb Photo, j’envoie à mes clients des notes manuscrites sur des Cartes Luxe de MOO. J’envoie une première carte manuscrite lorsqu’ils font appel à mes services, puis une seconde carte après leur mariage, pour les féliciter.

SNAP Festival 2016

Quelques conseils à adresser à des personnes qui souhaitent se lancer?

Le plus important, c’est d’établir des relations. Organisez un groupe Facebook et cherchez à rencontrer personnellement des acteurs de votre marché local, non seulement pour recueillir des références, mais aussi pour tester vos idées.

Vous aurez également besoin de mettre en place un plan marketing, un plan de financement et des processus commerciaux afin de prendre en charge vos clients. Cela dit, j’ai ignoré la plupart des conseils qu’on m’a donné et je me suis lancée tête baissée. Il faut garder à l’esprit qu’il y a un facteur chance dans tout projet créatif réussi, et qu’au cours des premières années, vous ne pouvez pas vraiment espérer faire des bénéfices.

La raison pour laquelle j’ai continué, c’est le plaisir qu’on en retire. Sans cela, j’aurais probablement tout arrêté. La vraie motivation du projet réside dans les retours positifs de la part des participants. Quand je les lis, ça me fait pleurer!

SNAP Festival 2016

Quels projets pour la suite?

Nous avons effectué des ajustements en cours de route à partir de nos expériences et des avis que nous obtenions des participants à l’issue de chaque événement. Pour notre troisième édition, j’ai vraiment mis l’accent sur l’égalité hommes-femmes et la diversité. Je suis vraiment très enthousiaste pour le programme de cette année.

Les billets de SNAP sont actuellement en vente.

Texte: Katrina Vines

Nous le savons, vous adorez les Conférences TED, mais vous n’avez pas toujours le temps de les écouter. Ce topo de deux minutes de Nigel Marsh sur Comment trouver l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle vous aidera sûrement. Nigel Marsh est l’auteur de trois livres sur son cheminement entre le monde de l’entreprise et l’extérieur.

Une nouvelle voie

À 40 ans, Nigel était le stéréotype du bon soldat d’entreprise. Il ajoute: Je travaillais trop dur et je négligeais ma famille. Au cours des sept années qui ont suivi, Nigel a décidé d’aborder le problème épineux de l’équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle. Voici ce qu’il a appris.

1. Soyez honnête

Si Nigel admet que les vendredis décontractés améliorent la culture d’entreprise et que les emplois du temps flexibles apportent aux gens davantage de liberté, il considère que ces initiatives dissimulent le problème fondamental: certains choix de carrière sont incompatibles avec le fait de fonder une famille ou d’autres engagements significatifs. C’est en étant reconnaissant honnêtement la réalité de notre vie professionnelle et de notre situation en général que nous pouvons commencer à opérer les bons changements.

2. Commencez à prendre vos responsabilités

En général, le fait de travailler pour quelqu’un d’autre signifie que nous n’avons pas la possibilité de contrôler comment nous passons la majorité de notre temps. Nigel insiste sur le fait que même les sociétés bien intentionnées qui ont une bonne culture d’entreprise ont tout intérêt à maximiser la productivité: c’est ainsi que fonctionnent les affaires. Reprendre le contrôle signifie fortifier les frontières que nous voulons placer dans notre vie, afin d’avoir le temps de profiter des choses qui nous apportent un enrichissement personnel. Si vous ne concevez pas votre vie, quelqu’un d’autre le fera pour vous. Et vous risquez de ne pas aimer sa conception de l’équilibre., ajoute Nigel.

3. Fixez-vous des délais réalistes

Après avoir décrit son idée d’une journée idéalement équilibrée, Nigel s’est vite aperçu qu’il lui était impossible de faire tenir tout ce qu’il voulait et tout ce dont il avait besoin en 24 heures. La pression de devoir être partout en même temps et de tout faire à la fois n’apporte que du stress. Il faut donc un juste milieu, un délai plus long, sur plusieurs semaines voire plusieurs mois, au cours duquel nous pouvons juger de la façon dont nous équilibrons notre vie entre le travail et les loisirs, qu’il s’agisse de vacances en famille ou d’avancer sur un projet personnel ou professionnel.

4. Abordez l’équilibre de manière équilibrée

Si Nigel considère que le sport a des retombées positives sur l’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, mais que cette activité peut devenir chronophage. Il insiste sur le fait que nous devons accorder de l’importance à tous les aspects de la vie: le côté intellectuel, émotionnel et spirituel. Il est convaincu que les petites choses ont de l’importance. Les changements mineurs et faciles à mettre en place, comme le simple fait de récupérer ses enfants à l’école une fois par semaine, ont une influence colossale sur votre équilibre entre vie professionnelle et personnelle.

Ce qu’il faut en retenir

En reprenant le contrôle de votre temps, vous avez la possibilité de radicalement transformer la qualité de vos relations et la qualité de votre vie. Commencez par planifier votre journée idéalement équilibrée. Ensuite, commencez à progresser vers vos objectifs en accordant du temps au choses de votre liste au cours des semaines suivantes. si suffisamment de personnes s’y mettent, conclue Nigel, nous pouvons changer la définition du succès dans la société, loin de l’idée saugrenue selon laquelle la personne avec le plus d’argent au moment de mourir gagne, vers une définition plus réfléchie et équilibrée de ce à quoi ressemble une vie bien vécue.

Que se passe-t-il lorsqu’on demande à des adeptes du coworking de partager leur expérience? On fait le plein d’infos utiles. Direction le centre de Phoenix, dans un espace de travail collaboratif réputé, pour répondre à deux questions: tout d’abord, le coworking peut-il vraiment vous aider à développer votre activité? Ensuite, comment constituer le réseau qui fera prospérer votre activité? Je m’attendais à recevoir quelques anecdotes. J’en ai eu des dizaines. Voici ce qu’il faut retenir.

Votre voisin de table a la réponse

Fondateur d’EzAdvocate, Jonathan Confer est avocat. Il travaille au lancement d’un site qui propose à d’autres avocats des outils éducatifs utiles pour accompagner leurs clients. Son point de vue?

Je connais très bien la loi. En revanche, je ne connais rien au web. Heureusement, il y a cinq ou six programmeurs ici. Plutôt que de passer du temps à démarcher des entreprises et à rechercher les informations qui lui manquaient sur le lancement d’un site, Jonathan Confer a eu la possibilité de discuter au quotidien avec les personnes qui l’entouraient. Toutes ces personnes avaient connu les mêmes difficultés dans le cadre de leur propre activité. Elles avaient des connaissances qu’il n’avait pas et n’ont pas hésité à lui venir en aide.

Le cercle vertueux de la motivation

Pour Brent Brooks, le coworking apporte davantage qu’un coup de pouce en cas de besoin. Brent Brooks est gestionnaire de compte chez LinkPoint Media, petite entreprise spécialisée dans le marketing numérique, la création de site web, l’optimisation du référencement naturel, les réseaux sociaux, etc. Implantée dans l’Illinois, la société a décidé d’étendre ses activités, en mutant Brent Brooks en Arizona. Une fois arrivé, Brent Brooks s’est retrouvé isolé. Il s’est alors mis en quête d’opportunités de collaboration.

On a besoin d’interagir avec un réseau dans le monde réel. En travaillant de chez moi, j’étais assez peu motivé. Grâce au coworking, Brent Brooks a retrouvé sa motivation. Dans la foulée, certains coworkers sont devenus de nouveaux clients de la société pour laquelle il travaille en Illinois.

L’occasion d’apprendre

Autre avantage de l’espace de travail collaboratif pour Brent Brooke: les discussions pédagogiques. Je paye le même montant tous les mois et j’ai gratuitement accès à des cours donnés par des personnes compétentes. Les espaces de travail collaboratif peuvent proposer des groupes de discussion consacrés aux personnes qui démarrent une nouvelle entreprise, des conférences données par des invités, même des apéritifs ou encore des fêtes une fois par mois. Un simple déjeuner avec vos coworkers est l’occasion de découvrir un autre monde. Consultez le calendrier de votre espace de travail pour connaître les événements à venir.

Un terrain de jeux pour la R&D

La manière dont Joseph Cuevas est arrivé au coworking mérite d’être racontée. D’abord simple membre, il utilisait l’espace de travail pour le marketing des réseaux sociaux et les retouches photo de son entreprise de thé, Urban Pioneer Tea. Le café d’en face, Greater Than Coffee, a alors été mis en vente. C’est ainsi que Cuevas a décidé d’étendre son activité. Il a même déménagé son bureau de coworking dans le café afin de pouvoir travailler simultanément sur les deux projets.

Et ensuite? Plutôt que de se reposer sur les coworkers pour générer les revenus de son café, Joseph Cuevas a orienté ses efforts marketing vers d’autres communautés. Mes coworkers jouaient le rôle de goûteurs pour mes nouvelles idées.

Les espaces de travail collaboratif sont des viviers de petites entreprises. Les membres vous comprennent et ont envie de vous aider. Joseph Cuevas n’est certainement pas le seul à en profiter.

Des contacts, toujours des contacts

Avant d’ouvrir son café, Joseph Cuevas a d’abord dû réussir en tant que négociant de thé. C’est à travers cette expérience qu’il a découvert les bienfaits du coworking en termes de réseau. Les contacts et le réseau m’ont vraiment aidé à développer mon activité. Les coworkers m’ont donné des idées à mettre en œuvre sur les réseaux sociaux. Or j’ai développé mon entreprise exclusivement à l’aide des réseaux sociaux. John Huber, chez Yellow Leaf Creative, a une expérience similaire. Il a rejoint l’espace de travail collaboratif alors que son activité battait de l’aile. Graphiste et spécialiste de l’image de marque, John Huber avait du mal à renouveler sa clientèle. Aujourd’hui, les revenus générés par un seul de ses clients issus du coworking lui suffisent à payer son adhésion.

Cette solution vous convient-elle?

Vous savez maintenant tout sur les avantages du coworking. La liste suivante vous aidera à réussir votre transition vers le travail collaboratif.

  • Visitez plusieurs espaces afin de savoir lequel vous convient le mieux. Chaque espace a une atmosphère différente. À vous de choisir la plus adaptée à votre façon de travailler et à vos objectifs. Ce détail peut faire toute la différence pour votre entreprise.
  • Optez pour un espace de travail qui propose un véritable accompagnement des nouveaux membres et qui donne l’occasion aux adhérents de se rencontrer.
  • John Huber a un dernier conseil: Ne soyez pas timide. Présentez-vous. Connectez-vous. Inscrivez-vous à la newsletter. Consultez le tableau des événements.

Montez à bord. Faîtes-vous connaître. Vos coworkers vous seront une aide précieuse dans votre carrière. Vous avez d’autres astuces concernant le coworking? Partagez-les dans la section dédiée aux commentaires ci-dessous!