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Leçons de résilience avec Adrianne Haslet

Adrianne Haslet, survivante du marathon de Boston, nous a parlé de positivité et de résilience.

Adrianne Haslet in Boston

Adrianne Haslet a connu l’un des pires moments de sa vie lors du marathon de Boston. Elle ne se doutait pas que, des années plus tard, ce même marathon deviendrait l’une des expériences les plus profondes et dont elle est le plus fière de sa vie.

Nous avons eu le plaisir de discuter avec Adrianne Haslet, danseuse de salon de rang international et une survivante triomphante du marathon de Boston. Nous avons tous et toutes été fascinés chez MOO par son témoignage et son parcours, de cette journée à Boston à comment elle a su surmonter son traumatisme et son sentiment d’impuissance pour aller de l’avant avant de devenir une militante mondiale pour les droits des personnes amputés et finir par courir le marathon de Boston plusieurs fois.

Voici son histoire – et les leçons que nous en avons tirées.

Adrianne Haslet waving

« Parlez aux gens de vos objectifs »

En 2013, Adrianne Haslet était danseuse de salon professionnelle, à quelques mètres de la ligne d’arrivée du marathon de Boston, quand une bombe a explosé le 15 avril 2013. Elle a perdu sa jambe ce jour-là, sur Boylston Street. En 2019, sa demi-jambe avait été amputée et elle s’habituait à sa nouvelle vie et s’était même remise à courir ; mais elle fut renversée par une voiture. Même après avoir connu tant de malheurs, Adrianne n’a jamais perdu l’envie de se battre.

La première leçon d’Adrianne a été de : « Parle[r] aux gens de vos objectifs. Car si vous commencez à douter de vous-même, ces gens vous rappelleront cet objectif. Ils vous rappelleront que vous pouvez le faire. »

A cette époque, elle avait rencontré son « chirurgien superhéro », Dr. Kalish du Centre médicale de Boston, qui était également présent lors de l’explosion et allait bientôt opérer sa jambe. Elle avait réussi à appeler ses parents grâce à une infirmière, et leur avait parlé pour ce qu’elle pensait être la dernière fois.

Par chance, ils étaient tous deux à ses côtés quand elle se réveilla. Elle a décrit le moment où elle s’est réveillée à l’hôpital et les jours qui ont suivi comme un « flou douloureux ». Mais une étincelle d’espoir était sur le point d’arriver. Peu après l’arrivée de sa famille, elle allait parler à un journaliste télévision, Anderson Cooper, de son projet de se remettre à danser, après que sa mère l’ait croisé.

C’est durant cet interview que Cooper a posé la question de savoir si elle allait danser de nouveau, ce qu’elle était absolument déterminée de faire.

« Cela m’a fait du bien d’avoir cet objectif et de le dire à voix haute, d’avoir décidé de me fixer un autre objectif. Et j’ai dit « Je pense courir le marathon de Boston pour remercier ce mouvement de solidarité et cet amour venant de nous tous et toutes, survivants. » Elle s’est surprise elle-même avec cette positivité et force mais décrit à quel point cela lui a fait du bien d’exprimer un objectif.

Laëti Soubrier, notre responsable contenu marketing, a expliqué la façon dont cette conversation l’avait touchée : « C’était tellement émouvant et impressionnant de voir comment quelqu’un qui avait planifié sa vie entière autour d’un but précis a réussi à rebondir et surmonter une expérience aussi traumatisante. Cela m’a réellement appris que l’on peut s’épanouir dans la vie de bien des façons différentes. Si notre plan de départ n’aboutit pas, on peut toujours être heureux et avoir une raison d’être en empruntant une autre voie. »

« Croyez en ce que les autres voient en vous, même si vous n’y croyez pas vous-même »

Cela nous amène à sa deuxième leçon. En discutant avec son ‘chirurgien super-héro’ à l’hôpital, il lui a fait faire trois promesses avant de la laisser quitter l’hôpital.

De ne laisser personne d’autre que lui lui enlever ses points.

Quand elle dansera de nouveau – pas si, mais quand – il sera là pour l’encourager.

Quand elle fera le marathon de Boston – pas si, mais quand, qu’elle le lui dise et il l’attendra à la ligne d’arrivée.

Elle a fait ces trois promesses à Dr. Kalish – même si elle ne croyait pas forcément pouvoir le faire à l’époque. « Je ne pensais pas pouvoir le faire. J’étais cassée. J’étais à ramasser à la petite cuillère. J’étais en chaise roulante à me demander si j’allais un jour pouvoir remarcher. »

Adrianne ajoute « J’ai fait confiance à cet homme et lui fais toujours confiance. Une de ses filles est même devenue danseuse de salon. Je lui fais confiance plus que tout au monde. Mais même quand je n’y croyais pas moi-même, j’ai cru en ce qu’il croyait et j’ai cru en ces promesses que je lui avais faites. »

« Et voilà que, quelques mois plus tard, j’ai eu ma nouvelle jambe. J’ai fait mes premiers pas et il était là. Je lui ai envoyé des vidéos de mes progrès. »

Notre chef de produit technique, Kate Wood, nous a dit « Voir le courage d’Adrianne et ce qu’elle a accompli malgré ses traumatismes et les difficultés qu’elle a connues m’a donné à la fois de l’inspiration et de l’humilité et j’ai été assez émotive après. Cela m’a rappelé de ne rien tenir pour acquis, de me laisser être honnête et vulnérable avec les gens et m’a poussée à atteindre mes objectifs moi aussi. »”

Laëti rajoute « Adrianne est une femme tellement forte et admirable. Elle m’a fait prendre du recul sur ce qui me semblait ‘impossible’. Sa résilience m’a vraiment fait réfléchir sur ce dont je me sens capable, et sur tout ce qui est possible quand on s’en donne les moyens. »

« Ce qui vous fait atteindre la ligne d’arrivée n’est rien comparé à ce qui vous a amené à la ligne de départ »

Pour finir, la dernière leçon qu’elle nous a donnée était en référence à son rétablissement. Après avoir reçu sa jambe et réappris à marcher, elle a enfin pu commencer à apprendre à danser de nouveau.

« [Dr. Kalish] m’a encouragée et m’a rappelé les promesses que j’avais faites depuis le début. Je savais ce qu’il fallait que je fasse pour pouvoir danser de nouveau. Et j’ai commencé à essayer de danser – c’était très nouveau et difficile. »

« Je savais que ce n’était pas une question de perfectionnisme, mais de progrès. Et je voulais simplement passer plus de bonnes journées que de mauvaises. »

La dernière leçon de vie d’Adrianne a été celle qui a le plus fait écho avec nos équipes. Efé, notre responsable marketing service client a expliqué que « Se lancer est souvent difficile. Cela m’a fait penser au sport, quand aller à la salle de gym est souvent le plus dur à surmonter mentalement par rapport à finir mon entraînement. Ou aux premiers temps quand on essaie de changer ses habitudes. »

Il ajoute « La résilience et la persévérance sont deux choses clés que j’ai tirées de l’échange avec Adrianne. Et profiter du moment présent et de vraiment « faire quelque chose » (je suis coupable de procrastiner et de laisser ma peur de l’inconnu me bloquer lors de grands changements.) »

Le message a également parlé à Laëti, qui ajoute « Nos complexes et notre manque de confiance en soi peuvent être de bien plus grands obstacles que ceux que l’on rencontre en route. Une fois que l’on est lancé, toutes ces peurs (généralement infondées) laissent place à des défis concrets – acquérir une nouvelle compétence, s’entraîner – qui sont bien plus faciles à surmonter parce qu’ils sont clairement définis. »

La responsable marketing marque de MOO, Megan Haney-Claus, est d’accord. « Cela m’a vraiment encouragé à garder mon esprit toujours reconnaissant et avec confiance en moi. Cela donne l’impression que mes objectifs sont plus facilement réalisables. »

En 2014, Adrianne Haslet est monté sur scène lors d’un TEDtalk pour partager son expérience, et surprendre l’audience avec une danse de salon ! Elle a décrit la danse comme l’une de ses meilleures et était infiniment reconnaissante pour ce moment. Elle a été évidemment rejointe par son chirurgien super-héro dans le public.

En 2016, elle a également couru le marathon de Boston. Après en avoir eu assez de toujours chercher à être parfaite, elle était simplement heureuse de pouvoir avancer et de réaliser toutes les promesses qu’elle avait faites. « Trop souvent, nous pensons jusqu’où il faut aller, plutôt que de penser à tout ce qu’il a fallu faire avant pour arriver là où on est. J’étais là, tu as tellement raison, j’ai dû en faire tant pour en arriver là. Ce qui me fera atteindre la ligne d’arrivée n’est rien comparé à ce qui m’a amenée à la ligne de départ. J’ai réappris à marcher, j’ai dû affronter des escaliers, l’hiver à Boston… c’était vraiment difficile. »

« Je savais que ces 42km seraient horribles… Mais je savais que j’y arriverai. Et en 10 heures et 46 minutes, à traîner dans la tente médicale et m’arrêter pour le déjeuner, changer mes chaussures. J’ai finalement passé la ligne d’arrivée, en tout dernier, du marathon de Boston. Après avoir été aussi compétitive c’était la meilleure chose qui me soit arrivée. »

Deux minutes après avoir passé cette ligne d’arrivée, elle a reçu un tweet de Barack Obama qui lui disait « Félicitations Adrianne pour avoir fini la course. La terreur et les bombes ne nous arrêteront pas. On continue. »

Quelle est la prochaine étape pour Adrianne ?

Et bien, elle s’est récemment mise à Instagram pour annoncer que Daniel Ferguson, réalisateur de projets IMAX récompensés (superpower Dogs, Jerusalem) l’avait contactée à propos de son histoire et de son intention de courir le marathon de Boston.

« Il m’a demandé si j’aimerais faire partie de plusieurs témoignages pour une film IMAX sur la Nouvelle Angleterre. Je lui ai parlé de l’impact et de l’impression que l’imagerie IMAX avait eu sur moi quand j’étais plus jeune. »

« Je savais, sans l’ombre d’un doute, que c’était une opportunité incroyable. Nous pouvions montrer à des enfants encore influençables ce que des gens comme moi peuvent accomplir. Nous pouvions apprendre aux gens l’inclusion. Daniel et son équipe incroyable me filmeraient en train de courir au sein de la nouvelle Para Division, du début à la fin. Je suis touchée et reconnaissante que ce moment puisse continuer à vivre sur les écrans, capturant l’une des journées les plus fabuleuses de Boston et tous et toutes ses coureur.se.s, bénévoles et la Boston Athletic Association qui ont travaillé si dur. »

Découvrez-en plus sur le travail de campagne d’Adrianne sur son site web et suivez son parcours sur Instagram.

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